Crime passionnel cet après-midi à Opéra ?

Cet après-midi, après un passage oniriquo-kitchissime à la galerie du Jeu de Paume pour nous évader à travers les 120 photographies peintes de Pierre et Gilles, nous nous lançons à l'assault du Plaza Athénée. Objectif : les patisseries de Michalak. Manque de chance, c'est déjà complet !!! Et oui, il est déjà 16h, nous avons une heure de retard.
Ne pouvant finir l'après-midi, nous enfourchons la Vespa et en avant jusqu'à Opéra. Direction : le Café de la Paix (je vous en reparlerai aux alentours du 12 septembre).
Avant d'entrer, nous jettons un coup d'oeil sur la carte : le Cream Passionnel est en première ligne. Nous nous réjouissons à l'idée de ce meurtre gastronomique ! Malheureusement il est maintenant 16H30... Notre hôte nous explique que les cuisines sont fermées ! Avant que le Café de la Paix ne soit à nouveau le lieu d'un crime, nous jouons sur tous les tableaux : consternation, pleurs, menaces, suppplications... Jusqu'à ce que notre serveur parte négocier en cuisine. Après avoir parlementé avec un patissier, il nous annonce la bonne nouvelle : ce sera donc possible.
A nous donc le cream passionnel, création originale, designée par Gaspard Yurkievich, réalisée par le chef Laurent Delarbre, pour célébrer Paris capitale de la création.
Une boîte à chapeau qui contient en son sein une surprise (une fêve : une lettre de Yurkievich), surmontée d'un noeud, et d'un escarpin. Toute la mode la mode la mode réunie dans une assiette.




ATTENTION : il est recommandé d'aller au Café de la Paix entre 12h et 15h, ou à partir de 18h. Entre temps, il est quasi impossible d'obtenir cette patisserie, composée à la demande. Pour le Cream Passionnel, c'est jusqu'au 16 septembre 2007. Espérons qu'il y aura une suite (on en reparle bientôt ici-même)